vendredi 31 juillet 2015

Ca m'énerve !!!

Vous voyez de quoi je parle n’est ce pas ?

De tous ces petits agacements du quotidien, ceux dont on est obligés de vivre avec, ceux dont on cache la réaction cataclysmique derrière un sourire de façade, mais qui déclenchent en nous des envies de violence physique ... mais si, je suis sure que vous voyez de quoi je parle !!! :-)




  • Les vieux qui font leurs courses et vont à la Poste le samedi
    • ouiiii je sais qu'ils ne voient personne de la semaine et que donc ils font leurs courses en même temps que les autres, ça leur fait de l'animation ... tout ça tout ça ... je sais tout ça ... mais moi, JE BOSSE et je n'ai que le samedi pour faire ma corvée ... donc, quand à la caisse, j'attends 3 plombes parce que devant il y a Gaston et Ginette qui discutent de la pluie, du beau temps, de leurs rhumatismes, de Madame Pichon qui est décédée avant hier la pauvre elle était veuve son mari est mort il y a déjà 15 ans et il parait qu'il la trompait avec la fille Prieur, mais si vous savez la blonde avec des gros seins un peu vulgaire ahlala chienne de vie quand même hein enfin cette pauv' Madame Pichon elle a finit de souffrir c'est l'essentiel ils sont jolis vos cheveux c'est qui votre coiffeur ? ....  avec la caissière qui leur souris gentiment ... bin moi j'ai envie de crier très fort dans leurs sonotones ...

  • Ceux qui tapent un sms en prenant l'escalator et qui, pris par leur message, s'arrêtent en haut, quand tout le monde arrive juste derrière et leur rentre dedans (et en général, tu te fais engueuler, en prime, ou bien tu te reçois un regard noir ... bah oui, dans la gêne y'a pas de plaisir !)

  • Le portable toujours ?? Allez, la plaie du siècle !! 
    • La personne qui téléphone dans les transports en commun, avec une puissance vocale équivalente au décollage d'un 747, pour dire des choses existentielles ou intimes comme s'ils étaient dans leur salon. Entendu sur ma ligne de train (véridique :) :"et alors ça me démangeait vraiment, alors je suis allée voir mon génicologue (...), alors il m'a fait des analyses et bin c'est une mycose !!!" .... comme c'est intéressant ...
    • Ou la fameuse fausse joie en décibel 158 +++ "Allo ??!! Non, chui dans l'bus, là, j'peux pas t'parler j'te rappelle ! Ça va sinon ? Ah ouais ?? Noooon !! Vas-y, raconte !!!" (ah oui raconte s'il te plait, tu nous tiens en haleine !!)

  • Tu rentres le soir à 19h30 à la maison après ta journée de travail, tu es crevée, et qu'une envie : aller te coucher. Sur le canapé, ton mec (arrivé, lui, depuis plus d'une heure) est avachi devant de la téléréalité. Tu as encore tes chaussures aux pieds qu'il te demande :"qu'est ce qu'on mange ? j'ai faim ..." #enviedemeurtre

  • Ton mec, encore lui (et pourtant tu l'adore, mais là tu le couperai en rondelles) qui mets systématiquement du bleu (le fromage) dans les pâtes bolognaises que tu as mis un après midi entier à faire mijoter ...

  • Au cinéma, la personne qui bouffe du popcorn à coté de toi durant les 2h que dure le film ... tu lui ferai bien bouffer par les trous de nez, son popcorn ...

  • Et la pire, je crois : ta mère au téléphone : "allô chérie ? j’appelais pour prendre de tes nouvelles, ça fait longtemps que tu ne m'a pas téléphoné ..." Vous reprendrez bien une petite dose de culpabilité ?

dimanche 1 février 2015

Chagrin d'amité

Est ce qu'on peut avoir des chagrins d'amitié, comme on a des chagrins d'amour ? 
Est ce qu'on peut souffrir autant de la perte d'une amie que de la perte d'un amant ?

Oui.
Sans aucun doute.

Et pourtant elle était belle notre amitié. Enfin Je croyais ...
On portait le même prénom. Une blonde et une brune. Inséparables. On avait quelque chose comme 20 ans, on a fait les 400 coups ensemble. 

Tout le monde me disait, à demi mots, de me méfier d'elle. Que ce n'était pas de l'amitié, qu'elle se servait de moi.
Moi je n'y croyais pas, j'étais aveugle. J'étais aveuglée plutôt, par cette fille quelconque et qui pourtant avait tout le monde à ses pieds. Moi y compris.

Mais tout au fond de moi, je savais qu'ils avaient raison. 

Elle se servait de moi comme de son faire valoir. Elle marchait sur ma tête pour mieux se hisser au dessus de moi. Un coq qui chante les pieds dans le purin, c'était son expression. Elle était le coq, les autres le purin ...

On faisait toujours tout un tas de trucs ensemble. Restos, sorties, night clubs ... Ça a duré plusieurs années. 
Jusqu'à ce que je me rende compte que c'était toujours moi qui appelait pour proposer des sorties. Toujours moi qui prenait de ses nouvelles. Finalement je me rendais compte qu'elle était froide, et puis elle me rendait jalouse, en me laissant plusieurs semaines sans nouvelles parce qu'elle avait trouvé une nouvelle meilleure amie ... 

Et un jour, j'ai compris qu'elle était toxique. Qu'elle me grignotait, me sciait centimètre par centimètre. 

Alors j'ai décidé de ne pas appeler. La laisser me rappeler. Pour le plaisir qu'elle me désire. La laisser appeler pour voir combien de temps elle allait mettre.

Elle a mis 12 ans. 

C'est long 12 ans. Même si ce n'est que de l'amitié. Ça fait souffrir autant que l'amour.

J'ai mis des années à guérir d'elle. D'abord j'ai attendu et attendu encore. Ma mère me disait que cette fille était mauvaise et qu'il fallait que je l'oublie. Mais moi je me sentais vide. J'avais perdu mon double, ma meilleure amie, ma confidente, ma sœur.

Ça a pris du temps mais comme pour tout chagrin ça a finit par passer. 

J'ai fait ma vie comme tout le monde, j'ai rencontré plein de gens, de nouvelles amies, sincères et fidèles et avec lesquelles j'ai partagé et partage encore des moments vrais.

Et 12 ans après, elle a téléphoné. Pour mon anniversaire.
Elle a dit qu'elle y pensait chaque année à la même date mais qu'elle n'osait pas. 
Qu'elle regrettait.
Qu'à l'époque elle était avec un mec qui voulait la couper de ses amies, l'avoir rien que pour lui.
Elle a pleuré. Et moi j'étais gênée. Je n'avais pas envie de lui parler. Ni qu'elle me parle. Elle était devenue une étrangère pour moi. Et je ne voulais pas retomber dans ses griffes. Alors j'ai décliné sa demande de se revoir. Elle n'a rien dit. Ça s'est terminé comme ça.

Je ne regrette pas. Ni les années passées avec elle, ni de lui avoir dit que maintenant on était trop différentes pour que ça colle.

La seule chose que je regrette c'est de ne pas avoir eu le courage de lui dire à quel point elle m'avait fait souffrir...

D'elle il me restera une douce nostalgie, un peu comme un ancien amour qu'on a finalement réussi à oublier, le souvenir de moments extraordinaires, et puis aussi l'amertume de la trahison et de la solitude. 
Mais de cela je me suis forgée. Mon rapport à l'amitié est ce qu'il est parce qu'on a vécu tout ça ensemble.




mercredi 15 octobre 2014

La province parle à Paris


Bon il parait que Paris et la Province, ça va pas ensemble.
On ne mélange pas les torchons et les serviette, on n'a pas gardé les cochons ensemble (de toutes façons, y'a pas de cochons à Paris ... ah si, mais haut placés alors).



Bref ce petit pourcentage de Français que sont les Franciliens cristallise toutes les attentions de la France et du monde, les bonnes comme les mauvaises. 


Il faut reconnaitre que Paris est une ville fabuleuse, elle attire un nombre incroyable de touristes, génére une économie (parfois sous-terraine) intense ... C'est une ville au passé extraordinnaire, avec des monuments et des edifices superbes ... Les meilleures écoles sont à Paris, les plus grosses boites aussi.

J'adore Paris (je suis provinciale, oui). A chaque fois que j'y vais je m'extasie et puis je me dis que pour rien au monde je n'y vivrai : faire du tourisme, oui, y passer ma vie, no way. Trop de stress, trop de bruit, pas assez d'espace, trop cher ...


Paris c'est aussi la France centralisée, et pas que pour les administrations. C'est les évènements publics qui ne sont visibles que là bas (expos, concerts, évènements sportifs ...).
Paris c'est encore la première chose à laquelle pensent les étrangers quand on leur parle de la France. 
Paris, la Tour Eiffel, la Cote d'Azur. Et basta, rien d'autre. Entre les deux, un no mans land, ou au mieux des bouseux qui mettent des sabots en bois, roulent en cariole, ont tout juste l'électricité et l'eau courante et ne savent pas ce qu'est un supermarché.
Ah, et qui boivent du vin. L'amour est dans le pré. Le gros cliché quoi.


Gros cliché qui est semble t il partagé par certains Franciliens pour qui les portes de la France s'arrêtent à Dauville et se réouvrent à Tignes ou à Nice.

Alors que la province, c'est 80% de la France ... quand même, hein, ça fait un choc quand c'est écrit !
80% de Français qui disparaissent sous la toute puissance Francilienne. Ca fait flipper. Et c'est dommage. 
Parce que la province est un pays à part, un pays merveilleux. En fait, plusieurs pays si on se penche un peu sur les coutumes des différentes régions.
Le sublime Nord et le magnifique Pays Basque sont tout aussi éloignés culturellement l'un de l'autre que la très belle Haute-Savoie et la fougueuse Bretagne. Le Gers est une merveille, l'Ardèche et la Drôme respirent la douceur de vivre, la Loire et la Corse se saluent de bien loin ...
Et toutes ces différences créent une richesse incroyable, un melting-pot identitaire absolument fascinant. 

Chers amis Parisiens et Franciliens, si vous me lisez, et si vous pensez qu'il n'y a pas grand chose à voir en province, pensez aux Chateaux de la Loire, au Palais du Facteur Cheval, au Mont St Michel, aux Salins du Midi, au Piment d'Espelette, aux Hospices de Beaune, aux plages du débarquement (en Provence aussi !), à Bonifacio, au Pont du Gard, au Pic du Midi ....
Et si vous voulez vraiment prendre l'avion pour vous dépayser, pas de problèmes ! La France sait aussi se faire lointaine et exotique : La Réunion, les Antilles, la Polynésie ..... des merveilles dont on se souvient toute sa vie quand on y a été ... et pourtant, c'est aussi la France !

Bref, que de beaux voyages en perspective !!
Et autant d'occasions de se dire que la province, bin finalement c'est pas si mal ... on y passerait bien nos vacances ... et peut être même qu'on irait y vivre ... 

jeudi 9 octobre 2014

La complainte de la tarte au citron

11h45 ... mes invités arrivent dans 45 minutes.
La table est mise, le repas est prêt, il ne reste plus qu'à réchauffer et servir. Le pain est coupé, le vin est décanté ...
J'ai le temps de faire ma tarte au citron, elle cuira pendant le repas.

Je suis la queen de la tarte au citron. En toute modestie, bien sûr. Mon égo n'y trouve rien à redire, lui aussi est content car au moment du dessert, ça va être sa fête, tout le monde va dire "oh mon dieu cette tarte qu'elle est bonne !!!" ... A nous les papilles qui chantent, la machoire qui se serre juste un peu en pensant au plaisir que ça va être de croquer dedans, en général je la sers avec une crème légère au chocolat maison, et des fruits rouges quand c'est la saison. Un dessert classique, bien traditionnel et facile à réaliser mais qui fait son effet à tous les coups. Une tuerie ...

Mais aujourd'hui c'est bizarre j'ai un sentiment étrange par rapport à cette tarte au citron : pourtant je la fais depuis des années, je ne l'ai jamais ratée, je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression que ça va foirer ... bref, je me prends la tête pour rien, comme d'hab ... 

Alors, pour la pâte :
200g de farine, 150g de beurre, 80g de sucre, 1 pincée de sel, 1 oeuf.
Et pour la garniture au citron :

3 oeufs, 150g de sucre, 2 citrons non traités, 150g de beurre. 

Easy, je l'ai fait des dizaines de fois, je pourrai la faire les yeux fermés sans regarder la recette.

Ma pâte est prête. Plus qu'à faire la garniture, verser, enfourner et basta.

Mélangez les oeufs et le sucre, le zeste et le jus des citrons, ajoutez le beurre fondu.
OK, alors, je mélange les oeufs et le sucre, mon beurre est en train de fondre doucement.

Les citrons maintenant, pour les zester et les presser.
Alors, les citrons ... 
Les citrons, donc ...

Ah voilà ... bah j'ai oublié d'acheter les citrons......





mercredi 8 octobre 2014

Le sex-symbol du 7h24

Tous les matins, je le croise sur le quai de la gare.

Un beau gosse, mon dieu, un canon ... des cheveux noirs, une barbe de 7 jours, des yeux bleus acier, une bouche pulpeuse, jamais un sourire, l'air bad boy, le torse légèrement velu (ça se voit de sa chemise légèrement entrouverte), un look un peu street ... grosse grosse chaleur quand le vois ...

Attention tout de même, je suis mariée, j'adore mon mec, et il ne me vient pas à l'idée de faire quoi que ce soit avec qui que ce soit ... mais cet homme là est une bombe ... et ça fait passer le trajet plus vite car bien sûr je monte dans le même wagon. Ce n'est pas parce qu'on est au régime qu'on a pas le droit de regarder le menu ... tout le monde sait ça.

Quand il déambule sur le quai en attendant le train, je prends illico 40°C de température corporelle ...
Une seule envie : "vas y baby, fais moi la cour comme un poète, prends moi comme un camioneur et dis moi des mots dans une langue que je ne comprends pas ..."

Bref, tout ça dit ...
Un soir, on rentre par le même train. Dans les escaliers qui permettent de quitter la gare, je me place stratégiquement derrière lui, car en montée, c'est pleins phares sur l'anatomie de l'homme en question ...

Arrivés en haut, pendant que je me délecte du paysage (mon dieu, quel cul ...), mon sex-symbol et son body se dirigent tous les deux vers un monospace avec 2 sièges auto à l'arrière, un autocollant avec un nounours qui annonce "bébé à bord", et des pare-soleil Hello Kitty sur les côtés ...

Stupeur blanche et tremblements de terre ... ma libido, stoppée net dans sa course, se fait un claquage des ligaments croisés, s'enfile direct 3 boites de Prozac, s'arrache tous les cheveux puis se jette par la fenêtre.
La paternité un rien beauf-beauf de ma bombe anatomique (autocollant bébé à bord, ou pire "baby on board", pare-soleil Hello Kitty, Cars ou Planes ... mais pourquoi ...)  vient de le faire chuter de -22.000 points sur l'échelle de la sexytude !!

D'un coup d'un seul, je l'imagine non plus en sex machine, mais plutôt en train de faire la vaisselle, de moucher un nez coulant ou de regarder une émission débile de téléréalité ... l'horreur absolue en terme de sex-appeal ... avec un peu de malchance, peut-être même qu'il se gratte le nez en voiture ...

Allez tant pis, je vais prendre mon train ... peut-être que le controlleur sera canon ?




mardi 7 octobre 2014

Parler de ma vie, mais pour quoi faire ??!!


Ma life ... le sujet qui n'intéresse personne, à part moi et quelques heureux recipiendaires de mes complaintes quotidiennes (mon tendre époux par exemple ... ma collègue de bureau la pauvre ...) 

Et maintenant vous !! quelle chance vous avez ... J'espère que vous en êtes bien conscientes ! :-)

Vous, comme des amies, mais en mieux parce que je ne vous vois pas donc je peux tout vous dire ... :-) parce qu'avec des ami(e)s, bah je suis désolée mais on ne peut pas TOUT dire ... ou alors ce sont d'excellent(e)s ami(e)s ... et là il faut les conserver précieusement !

Ce blog, je n'en ai parlé à personne.
Ni à mon mari, ni à mes ami(e)s, ni à ma famille ...
Je me suis débrouillée toute seule. J'ai fait le logo moi-même.
L'hyper confidentialité, le secret le plus absolu pour pouvoir tout dire, dans fards ... le psy version 2.0 ? peut-etre ...


On a toutes des belles vies et des vies compliquées, quel que soit l'age, la situation familiale, quel que soit notre job (d'ailleurs certaines n'en ont pas) ; certains jours c'est jour de fête et d'autres, on préfèrerait se terrer dans un trou ...

Mais de vie on n'en a qu'une, eh oh on se réveille !! Une seule, limitée dans le temps, et ça passe, vite, très vite ...

Alors j'ai eu envie d'en parler, pour laisser la trace des évènements qui me touchent (moi et mon égo ...), mais aussi parce que la parole est salvatrice. L'écriture est libératoire et quand on a couché nos émotions sur le papier (ou sur le web !) ça va mieux ... on se sent plus légers ...
Donc vous ne saurez pas mon nom, ni là où j'habite, peut être mon âge, à un moment donné vous le devinerez ... mais c'est tout. 

De quoi je vais parler ? de tout ... et de rien ...
Des jolies journées et des semaines de merde, des moments précieux et des petits agacements ...
Quelques indices ??

La connasse qui prend les transports tous les matins à la même heure que moi, et qui hurle de rire à 7h30 alors que visiblement ça agace tout le monde ... je peux la claquer, ou pas ? 

Ou alors, plus léger : la jeune fille croisée dans le métro en Février 2014, par une journée polaire, et qui pour plaire à son amoureux qu'elle regardait avec des yeux transis, avait une mini jupe, des chaussures ouvertes et pas de collant ... Comme une anglaise en plein hiver ... Cet épisode a été un petit soleil pour moi, ce jour là ... 

Au fil des battements de mon coeur et de ses emballements, je vous propose de nous retrouver ici pour parler des joies, des bonheurs, des espoirs, des doutes, des rencontres, des douleurs, des colères, des rancoeurs, des étourdissements, des éblouissements ... Ca vous tente ?

Rendez-vous très bientôt alors ...